Sommaire
- Introduction
- Sources
- Première partie
- Portrait d'une librairie
- Chapitre premier
- Histoire d'une librairie
- Chapitre II
- Genres, usages, publics
- Chapitre III
- Un éditeur et ses auteurs
- Deuxième partie
- Textes, genres, idées
- Chapitre premier
- L'apprentissage du français, des abécédaires aux compilations littéraires
- Chapitre II
- Les ouvrages didactiques
- Chapitre III
- Les ouvrages de fiction
- Chapitre IV
- « Amuser et instruire ». Récréation, morale et pédagogie.
- Chapitre V
- Politique, société et religion
- Troisième partie
- Place de l'illustration
- Chapitre premier
- Gravure et graveurs
- Chapitre II
- L'illustration des textes didactiques
- Chapitre III
- Illustrer des textes de fiction
- Conclusion
- Annexes
Introduction
Pierre Blanchard (1772-1856 ?) est un auteur et libraire parisien, spécialisé dans la littérature à destination de l'enfance et de la jeunesse. Après des études au collège de Lisieux, à Paris, il s'engage dans l'armée du Rhin et, au cours de cette période, écrit ses premiers romans, imités des écrits de l'Antiquité tardive. Lors de son retour à Paris, il commence à écrire des ouvrages à destination de la jeunesse qui obtiennent un certain retentissement (Le Plutarque de la jeunesse, Le trésor des enfans…). Cette première expérience le pousse à diffuser en son nom un recueil intitulé Les délassemens de l'enfance, puis à fonder sa propre librairie en 1809, en compagnie d'un associé, Alexis Eymery. Pendant près de vingt ans, Pierre Blanchard publie une centaine d'ouvrages : abécédaires, livres didactiques, récits et historiettes, albums d'estampes, avant de laisser la librairie à son successeur, Pierre-Charles Lehuby, en 1832.
Pierre Blanchard s'inscrit dans le courant de la « librairie d'éducation » du début du xixe siècle. Héritière des méthodes pédagogiques du xviiie siècle, la librairie d'éducation précède le tournant des années 1830 et constitue un premier avatar de ce que sera, par la suite, la librairie d'enfance et de jeunesse du xixe siècle. De nouvelles techniques, notamment dans l'impression des estampes, permettent de diffuser les ouvrages pour la jeunesse à une échelle plus étendue et sont le catalyseur de nouvelles formes de livres uniquement destinés aux jeunes lecteurs.
La librairie de Pierre Blanchard, qui consacre la plus grande partie de son catalogue aux enfants et représente – avec celle de l'associé de Pierre Blanchard, Alexis Eymery – environ 20 % de la production de l'époque, est particulièrement révélatrice des techniques et des méthodes de la librairie d'éducation des années 1810-1830. Elle permet de comprendre quelles en sont les pesanteurs et les innovations.
Sources
Une partie des sources étudiées a permis de replacer la librairie de Pierre Blanchard dans son contexte administratif : les fonds du contrôle de la presse et de la librairie, conservés aux Archives nationales, et notamment les brevets de librairie ainsi que les fonds du Dépôt légal, se révèlent extrêmement utiles, quoique lacunaires ; on les a complétés, d'une manière ponctuelle, par les enseignements apportés par le fonds des faillites des archives de la Seine (actuellement conservé aux archives départementales de Paris).
Dans un second temps, la consultation des catalogues de la librairie, conservés à la Bibliothèque nationale de France, nous a permis de retrouver la trace des ouvrages publiés par Pierre Blanchard, qui représentent l’objet premier de notre étude.
Première partie
Portrait d'une librairie
Chapitre premier
Histoire d'une librairie
Fondée en 1809 et établie au Palais-Royal, la librairie connaît plusieurs raisons sociales : « Pierre Blanchard et Compagnie » puis « Librairie d'éducation de Blanchard et Eymery ». Cependant, les deux associés ne s'entendent pas bien et, en 1812, se séparent. Pierre Blanchard reprend alors son établissement sous son seul nom (« Librairie d'éducation de Pierre Blanchard »), mais doit jouer avec une concurrence rude de la part de son ancien associé et faire face au plagiat et à la contrefaction. Après deux déménagements et plusieurs faillites, Pierre Blanchard choisit de céder définitivement sa librairie à l'un de ses employés, Pierre-Charles Lehuby, en 1833.
L'activité de la librairie est importante : Pierre Blanchard fait travailler une vingtaine d'imprimeurs, aussi bien à Paris qu'en Province, au sein de laquelle il possède d'ailleurs un important réseau de distribution. L'éditeur n'hésite pas à recourir à une publicité active, grâce à de très nombreux catalogues publicitaires, généralement insérés au début des ouvrages qui sortent de presse.
Chapitre II
Genres, usages, publics
La librairie de Pierre Blanchard aborde tous les genres, mais ce sont ses « cahiers d'images enluminés », petits livrets sans texte imprimé à destination des tout-petits et ses albums d'estampes qui se révèlent les plus inventifs et les plus originaux en termes de bibliographie matérielle et d'illustration. Une grande homogénéité de format (in-12, in-18 et in-8 oblong) se retrouve dans les ouvrages publiés : en fournissant des reliures d'éditeur et des cartonnages enluminés pour ses albums d'estampes, Pierre Blanchard assure une uniformité qui peut être vue comme une première avancée vers la logique de collection.
La clientèle de la librairie est, en grande partie, issue d'un milieu aisé. Les livres sont parfois utilisés dans un but scolaire, mais sont avant tout des instruments de loisir, souvent offerts en cadeau ou en récompense d'une bonne conduite. Le catalogue de la librairie est en outre assez fourni pour permettre à tous les enfants, quels que soient leur âge et leur sexe, de trouver un livre qui leur correspond.
Chapitre III
Un éditeur et ses auteurs
Plusieurs tendances s'inscrivent au sein d'une apparente diversité dans le choix des auteurs. Quelques auteurs spécialisés dans la littérature d'enfance et de jeunesse émergent : Eugène-Amédée Balland, auteur d'ouvrages didactiques à vocation scientifique, et Jeanne-Sylvie Mallès de Beaulieu, dont le dessein est d'écrire pour les filles de tous âges, et qui publie ce qui reste l'ouvrage le plus célèbre de la librairie : Le Robinson de douze ans (1818).
Des auteurs étrangers viennent s'ajouter au catalogue de la librairie. Nous retrouvons dans les traductions de l'anglais de grands éducateurs comme Richard et Maria Edgeworth, mais aussi des adaptations de nursery rhymes et de récits du folklore anglais, qui mettent en scène Jacques, le vainqueur de géants, et Tom Pouce dont c'est la première apparition en France. Dans le choix de ses traductions de l'allemand, l'éditeur fait preuve de la même clairvoyance en choisissant, aux côtés de l'incontournable chanoine Schmidt, des pédagogues allemands relativement peu traduits en français : Christian Gotthilf Salzmann et Johann Ludwig Ewald. Les traducteurs, quant à eux, n'hésitent pas à remanier le texte, modifiant même parfois l'intrigue de ce dernier, afin de le faire correspondre de la meilleure manière possible aux goûts d'un public francophone.
La librairie de Pierre Blanchard se dote également d'un certain nombre d'adaptations de « best-sellers » abrégés à destination de la jeunesse, ce qui représente un passage obligé pour tout libraire d'éducation : le Télémaque de Fénelon, le Robinson Crusoé de Defoe et le Voyage du jeune Anacharsis en Grèce de l'abbé Barthélémy. Dans la même logique, une collection de morceaux choisis d'auteurs célèbres du xviie et du xviiie siècle met la littérature classique à la portée des lecteurs adolescents.
Deuxième partie
Textes, genres, idées
Chapitre premier
L'apprentissage du français, des abécédaires aux compilations littéraires
L'éditeur publie un grand choix d'abécédaires qui correspondent pour la plus grande part au modèle parisien et qui traitent de thèmes variés : les métiers, les pays du monde, les plantes, les jeux... Deux d'entre eux, Le livre des petits enfans et Le petit quadrille des enfans, mettent en place une méthode d'apprentissage originale, qui se détache de l'épellation pour s'appuyer sur l'étude des sons et qui fait sans cesse appel à l'utilisation des images.
Au fur et à mesure que l'enfant grandit, il trouvera des livres adaptés à sa tranche d'âge et à ses savoirs : leçons de lecture courantes puis petites historiettes, préférées par l'éditeur à des ouvrages purement scolaires. Une fois adolescent, il pourra fréquenter les « grands » auteurs grâce à la collection des « Beautés des écrivains français les plus célèbres », qui présente sous forme de morceaux choisis les auteurs les plus étudiés dans les collèges ainsi que des auteurs plus contemporains, comme Rousseau ou l'abbé Barthélémy. Des recueils de poésie ou d'extraits organisés autour d'un même thème, comme les Tableaux de la nature et des bienfaits de la Providence compilés par Pierre Blanchard, viennent compléter cette offre fournie en anthologies littéraires ou morales, symptomatique d'un siècle marqué par une certaine « culture de l'extrait ».
Chapitre II
Les ouvrages didactiques
Dès le plus jeune âge, l'enfant est confronté à toutes sortes de textes didactiques : livres de botanique, de zoologie, de voyages et d'histoire. Ces ouvrages, généralement assez répandus dans la librairie d'éducation, mêlent des savoirs factuels à de constantes affirmations morales.
Pierre Blanchard, en tant qu'auteur et éditeur, réussit cependant à introduire un peu d'originalité dans le genre didactique. Il délaisse ainsi les habituels chronologies ou « précis » historiques pour donner, dans ses Beautés de l'histoire de France, une nouvelle vision de l'histoire, reposant sur une sélection d'événements et d'anecdotes plutôt que sur un récit linéaire : cette innovation fait, à la suite de sa première édition en 1809, de nombreux émules.
L'autre grande avancée de la librairie dans le domaine du texte documentaire réside dans deux adaptations, pensées pour les plus jeunes, de l'Encyclopédie : Le petit tableau des arts et métiers et Le dictionnaire des inventions.
Chapitre III
Les ouvrages de fiction
La plupart des publications de textes de fiction se placent sous le signe de Berquin (1749-1791) et de ses historiettes : des récits courts, ancrés dans un contexte quotidien, généralement centrés autour d'une qualité que doit imiter l'enfant ou d'un défaut dont il doit se corriger. Malgré quelques échappées vers le conte merveilleux, la plupart des recueils sont composés de contes moraux qui recréent l'univers familial dans lequel est censé évoluer le lecteur. Au sein de ce genre stéréotypé émerge un recueil composé par Pierre Blanchard lui-même : Les accidens de l'enfance. Cet ouvrage met en scène, de manière parfois morbide ou tragique, un catalogue exhaustif d'accidents pouvant arriver à de jeunes enfants. Malgré des intrigues sans originalité, la plupart des récits témoignent cependant de véritables efforts, tant dans le style, qui se veut simple et facilement intelligible, que dans les procédés narratifs, qui empruntent beaucoup au théâtre et en particulier au mélodrame.
Les récits longs sont dans leur ensemble tout autant stéréotypés que les historiettes, mais c'est en leur sein qu'apparaissent deux genres littéraires nouveaux : la littérature de jouet et la robinsonnade. La première, encore toute jeune, apparaît dans la librairie avec La poupée bien élevée de Jeanne-Sylvie Mallès de Beaulieu. La seconde fait sa première apparition en France avec Le Robinson de douze ans, du également à la plume de Mme Mallès de Beaulieu. Le Robinson de douze ans, le récit des aventures exotiques d'un jeune garçon abandonné sur une île avec son chien ouvre la voie de manière inédite à une autre conception de la littérature d'enfance, qui laisse plus de place au romanesque et à l'imagination.
Chapitre IV
« Amuser et instruire ». Récréation, morale et pédagogie.
Les ouvrages d'éducation sont généralement pensés selon un double discours : ils seront lus à la fois par l'enfant et par ses parents. Ainsi, les nombreuses scènes de pédagogie dissimulées au fil des pages sont lus par l'enfant comme un exemple dont il doit s'inspirer, et par ses parents comme une sorte de manuel pratique d'éducation. Pierre Blanchard publie certes les textes de grands pédagogues étrangers dont la lecture sera utile aux parents, mais s'attache également à rendre chaque ouvrage attrayant pour un jeune lecteur. Il va même jusqu'à publier des titres s'apparentant à la « bibliothérapie » : l'ouvrage est alors pensé dans un but précis, généralement celui d'amener l'enfant à se débarasser d'un défaut tenace. Ainsi, Les histoires merveilleuses ou les petits peureux corrigés d'Antoine de Saint-Gervais est-il destiné à prémunir les enfants contre les histoires de revenants et les frayeurs que peuvent occasionner ces dernières.
La morale présente dans les ouvrages publiés par Pierre Blanchard repose sur les mêmes vertus : le courage, l'amour du travail, la piété filiale. Un soin particulier est accordé à l'éducation des jeunes filles, à qui sont proposés des ouvrages qui n'hésitent pas à aborder des questions tournant autour du couple, de la séduction, voire de la sexualité.
Chapitre V
Politique, société et religion
L'Histoire Sainte et l'instruction religieuse ne sont guère présentes dans les ouvrages publiés par Pierre Blanchard, dont les idées religieuses semblent favoriser l’œcunénisme, ne paraît pas se tourmenter de publier des auteurs non catholiques. De même, malgré le projet d'une « Petite bibliothèque du jeune royaliste » d'ailleurs avorté, les protecteurs issus du clergé ou des hautes sphères politiques sont extrêmement rares. Pierre Blanchard reste, même s'il ne peut ou ne veut pas l'affirmer, un héritier des Lumières, ce que ne manqueront d'ailleurs pas de souligner ses détracteurs. Dans les ouvrages, même didactiques, qu'il édite, se retrouvent la même volonté de combattre l'obscurantisme et d'apprendre aux enfants le respect de l'autre et la tolérance. Ainsi, Eudoxe, livre d'Eugène-Amédée Balland destiné à « prémunir les enfants contre les erreurs populaires » et les superstitions, n'hésite pas à consacrer un chapitre aux populations noires afin d'expliquer que les Noirs sont en tous points égaux aux Blancs.
Troisième partie
Place de l'illustration
Chapitre premier
Gravure et graveurs
L'usage des gravures, qui se retrouvent en particulier dans les abécédaires, les « cahiers d'images enluminés » et les albums d'estampes, s'inscrit dans une tradition qui remonte à Érasme et à Comenius. Ces trois formes spécifiques d'ouvrages sont pensées pour des enfants : les cahiers d'images ou albums d'estampes sont conçus pour être feuilletés, promenés, voire découpés. La technique privilégiée par Pierre Blanchard – l'eau-forte, parfois coloriée – et la collaboration de graveurs souvent anonymes permettant de rendre plus forte la présence des images. La plus grande réussite de l'éditeur dans ce domaine reste sa collaboration avec le graveur parisien Lecerf pour ses albums d'estampes.
Chapitre II
L'illustration des textes didactiques
L'illustration documentaire est un apport essentiel aux textes didactiques. Elle s'inspire, en grande partie, de celle déjà présente dans des ouvrages destinés à un public « adulte » : les gravures des ouvrages de Buffon ou les planches de l'Encyclopédie. Les images sont simplifiées et adaptées à des enfants parfois très jeunes et sont généralement accompagnées d'allégories, présentes en frontispice, qui se font l'expression artistique d'une exhortation générale au travail et à l'amour de la connaissance.
L'éditeur n'en reste pas là : il utilise également l'estampe pour diffuser des savoirs pratiques, liés au dessin et à la peinture, ou moraux, à travers des albums de civilités, chargés d'enseigner les bonnes manières. Ces derniers représentent une innovation de taille puisque, au milieu de représentations exemplaires de la bonne conduite à respecter, les illustrateurs n'hésitent pas à figurer ce qui est interdit, offrant ainsi à l'enfant le plaisir de la transgression.
Chapitre III
Illustrer des textes de fiction
Plusieurs influences se croisent dans les illustrations dévolues aux textes de fiction. L'iconographie « classique » liée à des textes connus y croise des influences populaires (dessin naïf, couleurs vives) ; ces dernières se retrouvent, dans les « cahiers d'images enluminés », souvent associées à des comptines ou à des chansons. Le but premier des illustrations de textes de fiction est souvent de choquer son jeune lecteur, avec des scènes tragiques et pathétiques stéréotypées et conçues dans un but moral. Cependant, à égalité avec ces dernières, se retrouvent de petites « scènes de genre » qui prennent leur inspiration dans le quotidien de l'enfant : scènes familiales avec la mère, le père ou les frères et sœurs, scènes de travail ou de loisirs – ces dernières, en augmentation constante, laissent une grande place à une représentation très fine des jeux collectifs et des jouets, notamment des poupées. L'illustration est également, dans une moindre mesure, une porte ouverte sur des mondes imaginaires ou rêvés : si les estampes présentes dans les robinsonnades sont inspirées de l'iconographie du Robinson de Defoe, celles que l'on retrouve dans les textes merveilleux savent faire preuve d'une réelle inventivité.
Certains albums, généralement destinés à des lecteurs âgés de moins de huit ans, laissent l'image occuper une place déterminante : le texte n'est alors plus qu'un accessoire et c'est l'illustration, seule, qui se charge de raconter l'histoire. Cette nouvelle forme de narration, qui n'est possible que grâce aux techniques de la littérature industrielle en devenir, est l'une des innovations majeures des albums et cahiers d'estampes publiés par Pierre Blanchard.
Conclusion
L'importance de la librairie de Pierre Blanchard dans le paysage de la librairie d'éducation n'est pas uniquement matérielle. Plusieurs axes fondamentaux traversent la politique éditoriale du libraire : l'émergence d'une logique de collection reposant sur un choix précis des textes, mais aussi de l'apparence des livres publiés ; la volonté d'être « utile » à la société en apprenant aux enfants la tolérance, la vertu, l'amour du travail et le respect de la famille ; le souci de ne jamais être trop aride, ni trop futile. Deux innovations majeures se retrouvent également au sein du catalogue de la librairie. La présence croissante de l'image annonce le « keepsake » romantique, mais aussi l'album pour tout-petits que nous connaissons aujourd'hui ; les textes, quant à eux, se démarquent de plus en plus de l'héritage de Berquin pour introduire un certain souffle romanesque, jusque-là absent de la littérature francophone. C'est d'ailleurs cette dernière innovation, matérialisée par Le Robinson de douze ans de Jeanne-Sylvie Mallès de Beaulieu publié en 1818, qui fait la renommée de la librairie et assoie sa postérité.
Pierre Blanchard peut être considéré comme l'un des acteurs majeurs de la librairie d'éducation d'avant 1830 ; loin d'être un représentant de cette « tisane littéraire » qu'allait stigmatiser Hetzel, c'est au contraire l'un des précurseurs de l'âge d'or de la littérature enfantine.
Annexes
Planches d'illustration. — Catalogue raisonné des ouvrages d'éducation publiés par Pierre Blanchard. — Index des noms de personnes. — Index des noms d'ouvrages.