Archiviste paléographe, conservateur du patrimoine, et docteur en histoire contemporaine, Marie Ranquet a d’abord soutenu une thèse d’École des chartes en 2009 sur La seigneurie monastique du Mont-Cassin et son peuplement grec entre le XIe et le XIIIe siècles, d’après les sources écrites et archéologiques, sous la direction de Ghislaine Noyé, professeur d’archéologie à l’École nationale des chartes, et de Jean-Marie Martin, directeur de recherche émérite au CNRS.

Elle a soutenu sa thèse de doctorat intitulée L'accès aux archives publiques en France. Le droit et la pratique vus par les archivistes depuis 1979, sous la direction de Christine Nougaret, à l'École des chartes, le 9 décembre 2016.

Marie Ranquet s’intéresse particulièrement au droit des archives et à l’histoire de l’archivistique. Ses domaines de prédilection sont le droit de l’accès aux archives ainsi que celui de la protection de la vie privée (droit à l’oubli, protection informatique et libertés en tête).

Marie Ranquet exerce depuis 2017 aux Archives nationales, où elle est responsable des archives des grands organes de contrôle de l’État au sein du Département de l’exécutif et du législatif, après avoir exercé au Service interministériel des archives de France.

Projet doctoral

Le projet de thèse de doctorat propose de se pencher sur un aspect de l’histoire archivistique française qui n’a jusqu’à présent pas fait l’objet d’une étude universitaire approfondie. Quelques années après l’entrée en vigueur de la nouvelle loi sur les archives (2008), il est utile de revenir sur la réflexion menée entre 1979 et 2008 et sur son aboutissement à travers la rédaction et l’adoption de l’actuelle loi sur les archives. Un éclairage particulier est donné sur les conséquences de la loi de 2008 sur l’accès aux archives. L'articulation de la législation actuelle avec d’autres textes de loi, notamment les lois CNIL et CADA est abordée à travers la question de la réutilisation des données publiques ou celle de la protection des données à caractère personnel. À ce titre, une ouverture sur le contexte international et plus particulièrement sur l’Europe permet de mettre en perspective ces notions.

L'étude de la pratique de l’accès par dérogation aux archives donnera lieu à un état des lieux du public concerné par cette pratique, des thématiques de recherche, et des réponses apportées.

La thèse se propose, à partir d'une réflexion théorique, d'amener à envisager la communicabilité des archives publiques sous un angle pratique grâce à l'étude de cas concrets révélés par l’expérience des services d’archives.

Partager sur les réseaux sociaux