28 - InterPARES 2

Des centaines de pages ont été produites en anglais et diffusées dans la communauté archivistique internationale. Mais rares sont les Français qui ont participé à ces travaux et les résultats d’InterPARES dans la communauté archivistique francophone restent encore confidentiels, malgré leur apport considérable à la réflexion théorique sur l’archivage numérique. L’École nationale des chartes (Énc), qui s'est engagée depuis dix ans dans les humanités numériques, s'est tournée vers cette initiative fondée sur l’héritage des « Pères » de la diplomatique de l’acte médiéval. De son côté, l’administration des Archives s'est intéressée à cette réflexion théorique sur le document numérique au moment où se développent l’e-administration et la production de données numériques qui en résulte. L’École et les Archives de France se sont donc associées pour fournir la traduction en français des principaux livrables d’InterPares qui contribuent à l’élaboration d’une archivistique et d’une diplomatique numériques. Le travail a été établi par Françoise Banat-Berger (Service interministériel des Archives de France, puis Archives nationales), Emily Borgeaud et Christine Nougaret (École nationale des chartes, centre Jean-Mabillon), avec la collaboration des relecteurs suivants : Marie Demoulin (École de bibliothéconomie et des sciences de l’information, Montréal), Céline Guyon (Conseil départemental de l’Aube), Olivier Guyotjeannin (École nationale des chartes) et Jean-Daniel Zeller (Hôpitaux universitaires de Genève).