
65, rue de Richelieu, Paris 2e (salle Léopold-Delisle)
L’imprimerie ne reste alors pas sans effet sur le processus législatif lui-même, notamment par l’expérimentation des originaux imprimés. La très grande majorité des actes royaux imprimés demeure néanmoins constituée de copies privées à destination d’un public de juristes et d’érudits. L’intensification de l’impression des lois à partir de la fin du règne de François Ier permet alors le développement d’un mode non institutionnel de diffusion et de conservation par la formation de collections d’actes royaux imprimés, qui assurent encore aujourd’hui une meilleure connaissance de la législation monarchique. Outre un panorama des textes législatifs, cette histoire matérielle de la loi à l’aube de l’État moderne dévoile ainsi des aspects méconnus des formes du droit par le recours à l’histoire du livre.
Intervenants
Xavier Prévost, agrégé des facultés de droit, agrégé d’économie et gestion, archiviste paléographe (prom. 2015), ancien élève de l’École normale supérieure de…
Archiviste paléographe (prom. 1987), il a été adjoint au directeur des Archives départementales de la Côte-d’Or, puis chargé de recherche au Cnrs auprès du Centre Georges-Chevrier de l’Université de Bourgogne. Il est titulaire d’un doctorat en droit et d’une…
À voir, écouter ou télécharger
Les premières lois imprimées. Étude des actes royaux imprimés de Charles VIII à Henri II (1483-1559)
