
Cette publication a été réalisée en partenariat avec le CTHS et avec le soutien du Centre Jean-Mabillon.
Présentation
De 1944 à 1968, les cinémathèques-musées du cinéma s'imposèrent comme un paradigme dominant de patrimonialisation du cinéma en France. Leur développement s'enracine dans les pratiques cinéphiliques, et notamment le fait de pouvoir voir et revoir les films constitutifs de l'histoire du cinéma. La Cinémathèque française et Henri Langlois occupent une place déterminante dans ce processus mais d'autres initiatives, réinvestissant ce modèle, soulignent dans le même temps ses limites. La création du Service des archives du film du CNC à la fin des années 1960, qui s'inscrit de ce mouvement de pluralisation des acteurs spécialisés du patrimoine cinématographique, vient entériner un profond changement d'organisation de la politique culturelle.
Intervenant
En 2013, Stéphanie Louis a soutenu une thèse de doctorat en histoire contemporaine sous la direction de Christian Delage. Plus généralement, elle s'intéresse aux rapports entre patrimoine, images animées et musées. À l’École nationale des chartes, elle…