
Rome (Italie)
Les sociétés contemporaines sont plus que jamais marquées par la diversité : une multitude de communautés, de cultures, de langues, d’institutions et de technologies cohabitent dans un espace commun et forment le socle de nos sociétés aux multiples facettes. Il faut impérativement réduire les écarts entre l’international et le local, le public et le privé, le centre et la périphérie, la majorité et les minorités, les droits et les devoirs, les technologies de pointe et les technologies rudimentaires (pour ne citer que quelques exemples) pour favoriser l’essor d’une société dans laquelle toutes les composantes peuvent coexister et prospérer.
Les archives jouent un rôle crucial dans cette optique, dans la mesure où elles incarnent et représentent les valeurs d'une société (en un mot, son identité) de manière dynamique. Elles ne sont pas des réceptacles passifs de notre histoire. Il s’agit au contraire d’agents proactifs qui façonnent notre mémoire. Par conséquent, elles constituent un atout stratégique pour réduire ces écarts. D’autre part, les archives doivent également pallier les lacunes internes qui nuisent à leur mission et entravent leur utilisation ; dans un monde où les technologies sont en constante évolution, les archives s’efforcent de gérer de nouveaux supports, formats et procédés.
Intervenants
Elsa Marguin-Hamon (HDR) est archiviste paléographe et conservateur du patrimoine. Agrégée de lettres classiques, elle a consacré sa thèse de doctorat à l’histoire des sciences du langage et plus spécialement aux manuscrits grammaticaux latins du Moyen Âge…
Édouard Vasseur est licencié en histoire de l’art et en archéologie de l’université de Paris IV-Sorbonne (1997), archiviste paléographe (2001) avec une thèse sur « L’Exposition universelle de 1867. Apogée du second Empire et de la génération de 1830 » (prix…