• Revue : Art et métiers du livre
  • Pages : 52-55

Résumé

Les érudits du XVIIIe siècle avaient à leur disposition très peu de moyens pour reproduire des manuscrits anciens et faire part de leurs découvertes sur les civilisations qui en sont à l’origine. Aussi, lorsque l’on voulut faire connaître un extraordinaire manuscrit du Ve siècle, témoin précoce de la diffusion des oeuvres de Virgile, le plus grand poète romain, deux savants tentèrent de s’en rapprocher le plus possible dans la forme, commandant pour l’occasion une police de caractères spéciale. Il s’agit ainsi d’un des premiers fac-similés – concept central dans les siècles suivants pour la connaissance des documents anciens et leur communication. Analyse de Virgile, P. Vergilii Maronis, Codex antiquissimus a Rufio Turcio Aproniano V. C. distinctus et emendatus, qui nunc Florentiae in Bibliotheca Mediceo-Laurentiana adservatur, bono publico typis descriptus anno MDCCXLI, Florence, G. Manniani, 1741. Bibliothèque de l’École nationale des chartes, 4R116

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