Le silence brisé. Une traversée migratoire des mondes juifs perdus

Longtemps, l’historienne Annie Stora-Lamarre est restée mutique sur sa jeunesse à Constantine au temps de la guerre d’Algérie. Comment donner sens au silence paralysé par les violences de la guerre et de l’exil ?

La mémoire qu'Annie Stora-Lamarre questionne est celle des années constantinoises, du Paris des années 1960 où elle décrit la relégation des banlieues en proie à un sentiment de marginalisation. Sa traversée des mouvements migratoires juifs mobilise des sources diverses : archives policières, autobiographies, romans. Dans sa quête d'historienne se sont nouées une histoire des douleurs des départs sans retour, une histoire des cultures juives séfarades et d'Europe centrale et orientale, une histoire de la politique migratoire de la Troisième République qui fait face à des migrations de masse et suscite xénophobie et rejet.  

Le silence du migrant juif s’est brisé au miroir de ces histoires. 

    Partager sur les réseaux sociaux