L’École nationale des chartes -PSL intègre la Fondation des sciences du patrimoine, aux côtés de nombreuses institutions, telles que la BnF, les Archives nationales, le musée du Louvre ou l’INP, à compter du 1ᵉʳ janvier 2020.
Au sein de l’écosystème de recherche unique en France que constitue la Fondation des sciences du patrimoine, l’École nationale des chartes - PSL entend apporter son expertise en matière de formation et de recherche, tant dans le domaine de la compréhension et de l’étude des objets du patrimoine écrit qu’en matière de traitement, de visualisation et de fouille de données. En outre, elle inscrit de cette façon l’un de ses axes majeurs de recherche, autour de la patrimonialisation des fonds et collections, écrits, visuels, audiovisuels, dans le cadre privilégié que constitue en ce domaine la Fondation, et dans la perspective d’une ouverture à l’international qui figure parmi les priorités stratégiques qu’elle s’est fixée.
Dans plusieurs des projets qu’elle mène avec ses partenaires, l’École nationale des chartes a d’ores et déjà mobilisé des compétences interdisciplinaires au profit d’une approche renouvelée des sources, dans l’optique de confronter la documentation traditionnelle, notamment les sources écrites ou visuelles inédites, avec les apports des sciences du patrimoine sur la matérialité des objets. Ces liens interdisciplinaires trouveront à se renforcer et à trouver de nouveaux développements dans le cadre de la Fondation des sciences du patrimoine.
La Fondation des sciences du patrimoine
La Fondation des sciences du patrimoine est une fondation partenariale placée sous le haut patronage du ministère de la Culture et de la Communication. Elle a été créée en 2013 pour assurer la gouvernance du LabEx (Laboratoire d'excellence) Patrima (ANR-10-LABX-0094-01) et de l’EquipEx (Équipement d’excellence) Patrimex (ANR-11-EQPX-00034).
Les objectifs de la Fondation des sciences du patrimoine sont la structuration et le financement de la recherche autour du patrimoine culturel matériel, avec trois axes d'actions :
- la connaissance intime du patrimoine
- l’amélioration des procédés de conservation et de restauration
- l’amélioration des techniques de diffusion des connaissances