Master « Histoire transnationale »

Le master « Histoire transnationale » (parcours de la mention « Humanités »), délivré par l’Université PSL, s’inscrit dans la lignée du tournant transnational et global qui a bouleversé les études historiques depuis une vingtaine d’années en mettant radicalement en cause l’évidence a priori du cadre national. Il vise à former des étudiants à la théorie et à la pratique de cette manière de faire de l’histoire. 

Le master PSL « Histoire transnationale » est porté par  l’École nationale des chartes - PSL et l’École normale supérieure - PSL.

L’histoire transnationale, dont les problématiques recoupent celles de l’histoire globale, impériale, connectée, croisée et des transferts culturels, peut être définie comme une approche ouverte, qui s’efforce de questionner les cloisonnements et découpages habituels.

L’histoire transnationale a pour objets privilégiés les mobilités et les circulations (d’hommes, d’idées, d’objets, de textes, d’œuvres d’art), l’histoire des mondialisations, des interactions et des connexions. Elle permet aussi de reprendre des questions classiques comme la construction de l’État moderne, les origines de la Révolution française, la nationalisation des sociétés européennes ou les guerres du XXᵉ siècle.

Les enseignements se déroulent sur deux sites :

• École nationale des chartes - PSL : 65, rue de Richelieu, Paris 2^e
• ENS : 45, rue d’Ulm, Paris 5^e

Ce master est affilié au programme gradué Translitteræ. 

Une formation innovante

La formation a été conçue pour que les étudiants puissent articuler les exigences d’une recherche empirique pointue avec l’inscription de leurs objets dans une perspective plus large :

• Un tronc commun permet aux étudiants d’acquérir références historiographiques et outils méthodologiques. Une importance particulière est accordée à la formation à la recherche en archives à l’échelle mondiale et aux humanités numériques.
• La spécialisation, à la fois géographique et thématique, est assurée par au moins deux séminaires spécifiques.
• L’interdisciplinarité, à travers une offre de séminaires en anthropologie, histoire de l’art, sociologie, géographie, littérature, philosophie, est un autre principe structurant de la formation.
• La dimension internationale est privilégiée. Les étudiants sont fortement encouragés à faire des séjours de recherche sur leur terrain et à suivre un semestre dans une université partenaire à l’étranger proposant un cursus d’études transnationales (Berlin, Leipzig, Genève, Londres). Dans cette perspective, les étudiants bénéficient d’un apprentissage dans deux langues étrangères, à choisir dans l’offre très large de cours de langue de l’Éns.
• Les mémoires de recherche, dont les sujets seront définis au premier semestre en concertation avec l’équipe pédagogique, pourront porter sur toutes les périodes de l’histoire ; sur l’histoire des espaces européens comme celle des espaces extra-européens ; sur des thèmes variés (histoire des empires, histoire des circulations, histoire des savoirs, histoire des arts visuels, histoire des frontières et des territoires). Le mémoire sera remis à la fin du M2. Il sera demandé un rapport d’étape à la fin du M1.

Pourquoi choisir le master « Histoire transnationale » ENS - ENC

Une formation intensive (un tronc commun structurant, un accompagnement méthodologique), un encadrement étroit (tutorat individualisé, ateliers de recherche collective et d’écriture)

Une formation interdisciplinaire et tournée vers l’international :

• Dix bourses de mobilité sur le terrain ou dans des universités partenaires (Suisse, Allemagne, Italie, Grande-Bretagne…)
• Un choix de cours de langues exceptionnel

Deux établissements de renommée internationale au sein de PSL, à Paris, métropole-monde qui offre des ressources considérables pour la recherche en histoire transnationale (bibliothèques et archives, institutions d’enseignement, vie culturelle)

Quelques membres de l’équipe pédagogique

Patrick Arabeyre* (histoire du droit) ; Jean-Pierre Bat* (histoire de l’Afrique) ; Hélène Blais (histoire impériale) ; Olivier Canteaut* (histoire médiévale) ; Christophe Gauthier* (histoire des médias) ; Charlotte Guichard (histoire de l’art) ; Jean-Louis Halpérin (histoire du droit) ; Rahul Markovits (histoire des circulations) ; Olivier Poncet* (histoire moderne) ; Pascale Rabault-Feuerhahn ; Pierre Salmon (histoire contemporaine) ; Nathan Schlanger* (histoire du patrimoine) ; Valérie Theis ; Stéphane Van Damme ; Édouard Vasseur* (histoire moderne); Blaise Wilfert-Portal (histoire culturelle transnationale) ; Claire Zalc (histoire des migrations)

* Enseignants ENC

Ce master est un master recherche, et les mastériens seront aidés dans la rédaction d’un projet de thèse (en vue de l’attribution d’allocations doctorales). Ceux qui souhaitent préparer l’agrégation pourront postuler à une place d’auditeur libre à l’ENS.

En outre, les thématiques traitées, l’importance accordée aux langues étrangères et le semestre passé à l’étranger offrent la possibilité de postuler aux métiers de l’international (concours de cadre d’Orient, ONG, organisations internationales). 

Les candidatures et les inscriptions se font auprès de l’École normale supérieure - PSL.

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