Architecture et tradition académique au temps des Lumières

L’œuvre

Issu d’une thèse de doctorat soutenue à l’EPHE sous la direction de Jean-Michel Leniaud, cet ouvrage, constitue la première synthèse jamais publiée traitant des rapports entre l’architecture, les architectes et l’institution académique au xviiie siècle en Europe.

Adoptant une méthode comparatiste, ce livre permet d’interroger la pertinence d’un modèle élaboré dans l’Italie humaniste et transformé au xviie siècle pour servir la politique culturelle de Louis xiv. Le succès considérable de cette forme institutionnelle dans l’Europe des Lumières s’explique en grande partie par sa souplesse, à l’opposé de son évolution au xixe siècle et sa capacité à organiser de manière efficace les rapports entre certains artistes, le pouvoir et le public.

Étudier l’histoire de l’architecture sous l’angle de la tradition académique, c’est mettre au jour la naissance de la profession architecturale telle qu’on la connait aujourd’hui. L’appartenance à une académie sanctionnée par le pouvoir politique permet en effet de définir les critères au nom desquels l’exercice de la profession était possible, d’une part, et la relation du milieu de l’architecture au pouvoir, d’autre part, la soif de reconnaissance et de protection à la fois.

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