Archiviste paléographe

Présentation

Depuis sa création en 1846, le diplôme d’archiviste paléographe donne à de futurs fonctionnaires une formation de haut niveau qui les prépare aux carrières de conservateur dans le domaine du patrimoine écrit, graphique et monumental.

La formation, de 3 ans et 9 mois, comprend six semestres de scolarité, mêlant cours et stages dans des institutions de conservation, en France et à l’étranger. Les enseignements à vocation historique et littéraire sont résolument pluridisciplinaires : un élève peut suivre des cours consacrés à des disciplines aussi diverses que l’histoire de l’art, la paléographie et la diplomatique, l’histoire des manuscrits et du livre, l’histoire du droit, les médias contemporains, le latin et la philologie romane, l’archivistique, l’archéologie, etc… Ces enseignements offrent une connaissance critique sans égal des témoignages légués par le passé ou contemporains (textes, images, œuvres d’arts, objets archéologiques…) et constituent un préalable scientifique indispensable aux formations délivrées par l’Institut national du patrimoine (notamment pour la spécialité Archives, mais aussi pour les spécialités Musées ou Monuments historiques et inventaire) ou par l’École nationale supérieure des sciences de l’information et des bibliothèques.

Le diplôme d’archiviste paléographe implique l’élaboration d’une thèse d’établissement, remise dans les mois suivant la fin de la 3e année et dont la soutenance permet d’obtenir en 4e année le titre d’archiviste paléographe. Cette thèse s’insère dans le cadre d’un programme de recherche plus large, conçu en collaboration avec d’autres établissements universitaires, qui inclut au préalable un mémoire de master 2 et doit déboucher sur une thèse de doctorat.

La formation offre aux étudiants français l’opportunité d’être rémunérés par l’État en tant qu’élève fonctionnaire stagiaire pendant toute leur scolarité et de percevoir un salaire mensuel d’environ 1 200 euros.

Les enseignements se déroulent au 65, rue de Richelieu (Paris 2ᵉ).

Depuis mon entrée à l'École nationale des chartes, j'ai pu étudier les sujets les plus divers thématiquement, géographiquement et chronologiquement. La richesse de cette formation réside dans la diversité des approches, l'actualité des enjeux historiographiques et le fait que les outils, notamment numériques, soient à la pointe de la recherche. Sa force tient à la proximité avec le monde de la recherche et avec les sources originales ainsi qu'au dialogue permanent entre les disciplines.

Clémentine Kruk, élève de 3e année

Contact

etudes @ chartes.psl.eu

École nationale des chartes - PSL
65, rue de Richelieu,
75002 Paris

Concours

Le cursus d’archiviste paléographe est accessible sur concours. 

En savoir plus

Disciplines enseignées

Cours

Enseignants

Le stage à l’étranger

La formation d’archiviste paléographe comporte un stage obligatoire de 2 à 3 mois à l'étranger dans une institution culturelle (archives, bibliothèques, musées) pendant l’automne de la quatrième année. L’École prend en charge les frais de voyage dans la limite de 300 € et verse une indemnité à chaque élève. Les destinations ne sont pas limitées géographiquement : l'École sélectionne chaque année de nouvelles destinations de stage afin de diversifier les expériences de ses élèves.

Consulter le blog pour suivre les élèves en stage à l’étranger

Les élèves archivistes paléographes peuvent également solliciter l’École pour la prise en charge d’une partie des frais de déplacement occasionnés par un séjour à l’étranger pour la consultation de sources dans le cadre de la recherche de thèse. L’École peut financer cette dépense à hauteur de 300 € par an par élève.

Bourses

Bourse pour les doctorants de la Région Île-de-France

Bourses des Écoles françaises à l’étranger

Bourses pour un séjour en Allemagne

Bourses de recherche de l’Institut français d'histoire en Allemagne

Bourses pour un séjour aux États-Unis

Bourses pour un séjour en Italie

Bourses pour un séjour au Royaume Uni

Accord de partenariat PSL - University of Cambridge

Débouchés

Cette formation permet aux étudiants de se préparer à des carrières de responsabilité dans les métiers de la culture. En effet, après leur scolarité à l’École nationale des chartes, la majorité des étudiants complètent leur formation, pendant 18 mois, à l’Institut national du patrimoine pour devenir conservateur du patrimoine (notamment en archives, mais aussi en musées, monuments historiques et inventaire) ou à l’École nationale supérieure des sciences de l’information et des bibliothèques, pour devenir conservateurs des bibliothèques.

D’autres étudiants enfin se destinent à l’enseignement et à la recherche dans les universités ou au CNRS, notamment en prolongeant leur recherche dans le cadre d’une thèse de doctorat.

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