
Apparue dans les milieux de l’écrit au XIe siècle, la signature est adoptée par les souverains et les princes de l’Europe occidentale à partir du XIVe siècle. Autographe à l’origine, elle se démultiplie sur les documents au xve siècle, où elle est reproduite par des secrétaires de confiance. À la fois signe de validation et emblème royal, elle livre de précieuses informations sur la représentation du roi et de la royauté, et le rôle de l’écrit dans l’exercice du pouvoir au Moyen Âge. À partir d’un corpus large et inédit, croisant les ressources des grandes institutions patrimoniales et des dépouillements en région, cet ouvrage aborde pour la première fois la signature médiévale sous l’angle de l’histoire, de la diplomatique et de la symbolique.